Pénurie d’eau : est-il possible de boire la pluie ?
Que ce soit pour cuisiner, se doucher ou se désaltérer, chez un père de famille, il n’y a pas d’eau issue du réseau public, tout vient du ciel ou plutôt du toit de la maison. Il y a deux ans, cet ancien ingénieur a fait enterrer une cuve de 7 000 litres dans son jardin pour récupérer et filtrer l’eau de pluie. Coût de l’opération : 8 000 euros. L’eau de pluie ne peut pas être bue en l’état. Chargée de la pollution de l’air et des polluants présents sur le toit, elle n’est pas potable. Alors, à l’intérieur de la maison, il y a une autre série de filtres, dont des filtres à charbon actif aussi utilisés dans des usines de potabilisation.
Une consommation qui n’est pas recommandée
Dans sa cuisine, il y a deux robinets : une eau utilisable pour la cuisine et une eau qu’il considère comme potable grâce à ses filtres qui enlèveraient 99,9% des bactéries. Une maintenance qu’il assure seul et qui lui coûte en plus une centaine d’euros par an. Récupérer l’eau de pluie et la potabiliser, rien ne l’autorise, mais rien ne l’interdit non plus. Contactée, la direction générale de la santé (DGS) estime que les systèmes de filtration d’eau de pluie ne sont pas toujours suffisants et précise que la consommation d’eau de pluie filtrée n’est pas recommandée.
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