Pollution en Corse : pompiers et policiers traquent les micro-boulettes d'hydrocarbures
La Corse lutte toujours contre le risque de pollution d'hydrocarbures, mardi 15 juin. Les plages ont rouvert dans le nord de l'île, mais la menace plane toujours dans le sud.
Les résidus d'hydrocarbures ont atteint les plages de Corse durant la nuit du lundi 14 au mardi 15 juin. Sous le regard craintif des badauds, les gendarmes traquent les boulettes. "C'est lamentable que les gens n'aient aucun scrupule pour ce genre de comportements", témoigne une femme.
La majeure partie de la pollution a été traitée par la Marine nationale au cours des derniers jours, mais il reste des nappes fractionnées, tout près des côtes de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), dans le sud-est de l'île. Un travail de fourmi attend désormais les pompiers et policiers. Plusieurs vedettes ont été mobilisées à la capitainerie de Porto-Vecchio pour accéder au plus près aux micro-boulettes, ramassées parfois à l'épuisette ou à l'aide d'un robot.
Inquiétudes pour l'environnement
Les autorités se veulent rassurantes, et indiquent que la pollution n'est pas massive. Les micro-boulettes sont par ailleurs peu toxiques. Les défenseurs de l'environnement, eux, émettent des craintes. "Beaucoup de produits peuvent aujourd'hui naviguer entre deux eaux, explique Jean-Michel Culiolo, le responsable de la réserve naturelle de Bonifacio. Des produits qui coulent, [...] après, avec la température qui augmente de l'eau de mer se retrouve de nouveau en suspension en surface, reprise par des courants, et forcément on pourrait retrouver de manière beaucoup plus éparses des galettes un petit peu plus grosses."
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