Greffe : vivre avec le coeur d'un autre
Michel Mougin, 63 ans, vit avec le coeur d'un autre depuis 20 ans maintenant. Rencontre à Belfort.
Chaque semaine le même rituel : les gants, le casque et le moteur qui rugit. À Belfort, Michel Mougin n'a jamais abdiqué sa passion pour le trial, malgré sa greffe du coeur, il y a 20 ans. "À la sortie de ma greffe, j'avais perdu 16 kilos", se souvient-il. "Donc, quand j'ai recommencé à faire du trial, je n'arrivais pas à me mettre debout sur la moto, je n'avais pas assez de muscle sur les jambes".
Une première sud-africaine
"Je voulais me prouver à moi-même que j'étais encore là, que j'étais vivant", raconte-t-il. Michel Mougin avait 43 ans lorsqu'il a été opéré, des années après la première greffe cardiaque réalisée en 1967 en Afrique du Sud par le professeur Christiaan Barnard. Le coeur d'une jeune femme tuée lors d'un accident de la route avait été greffé sur un homme de 56 ans, Louis Washkansky.
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