Maisons de naissance : une alternative prometteuse aux maternités
Ici pas de médecin, uniquement des sages-femmes pour suivre les grossesses et pratiquer les accouchements. Cette maison est située à proximité de l’hôpital de Castres. En cas de complications lors de l’accouchement le transfert peut se faire rapidement et en toute sécurité.
Pour assurer cette collaboration les deux structures ont mis en place un protocole spécifique. « Au début il y avait pas mal de méfiance des deux côtés parce qu’on n’a pas du tout les mêmes façons de travailler. En maison de naissance il n’y a pas d’anesthésie, la médicalisation est réduite au minimum et nous on est plutôt dans l’excès inverse, on pense d’abord en termes de sécurité. Donc il a fallu que ces deux mondes se rencontrent ! » détaille le Dr Tracy Chapman, gynécologue cheffe du pôle mère enfant au CHI de Castres Mazamet.
Un concept prometteur en cours d’évaluation
Arthur a quitté cette maison de naissance il y a tout juste 11 jours, et pour ses parents l’expérience était à hauteur de leurs attentes « à cause de la douleur, deux fois j’ai failli passer à la maternité et c’est le bain qui m’a sauvée. Pendre un bain a permis de me relâcher de me de reposer et de souffler ! » raconte Julie, la maman d’Arthur. Actuellement en cours d’évaluation, ces maisons de naissance ont fait l’objet d’un rapport présenté au Sénat. Le bilan est très positif. L’expérimentation devrait durer encore un an. En France, il existe seulement 8 structures de ce type alors que l’Allemagne et l’Angleterre en compte plus d’une centaine chacune.
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