Handicap : "[Paul Christophe] n’est pas un surhomme", s’inquiète Sophie Cluzel, ex-secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

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Handicap : "[Paul Christophe] n’est pas un surhomme", s’inquiète Sophie Cluzel, ex-secrétaire d’État chargée des personnes handicapées
Handicap : "[Paul Christophe] n’est pas un sur-homme", s’inquiète Sophie Cluzel, ex-secrétaire d’État chargée des personnes handicapées Handicap : "[Paul Christophe] n’est pas un surhomme", s’inquiète Sophie Cluzel, ex-secrétaire d’État chargée des personnes handicapées (France 2)
Article rédigé par franceinfo
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Sophie Cluzel, ancienne secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, est l'invitée actu du 18/20, mercredi 25 septembre.

Après des manifestations, un ministre délégué aux personnes en situation de handicap devrait être nommé ce mercredi 25 septembre, selon les informations de France Inter. Pour la première fois depuis près de 40 ans, le gouvernement annoncé samedi ne possède pas de ministre en charge du handicap, le sujet ayant été intégré dans le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les hommes et les femmes, piloté par Paul Christophe.

En apprenant la nouvelle, Sophie Cluzel, ancienne secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, dit avoir été "stupéfaite". "Avec 12 millions de personnes concernées, 10 millions d’aidants, avec des paralympiques qui ont été une réussite extraordinaire, avec une volonté de pouvoir capitaliser sur ce que la France a montré qu’elle était capable de faire avec un engouement des Français supporters de ces para-athlètes… C’est incompréhensible", détaille-t-elle.

Recevoir les associations

Si l’ancienne secrétaire d’État reconnaît de grandes qualités à Paul Christophe, un homme "avec des convictions" et "des engagements", "ce n’est pas un surhomme", prévient-elle. "Comment voulez-vous qu’il s’occupe en même temps des personnes âgées, des personnes handicapées, du RSA, du dialogue avec les départements (…) ?", poursuit-elle.

Sophie Cluzel insiste également sur l’importance de recevoir "l’écosystème d’associations colossal" qui agit dans le secteur du handicap. "Il faut les recevoir, il faut les entendre, il faut les écouter, travailler avec eux. C’est un boulot à plein temps", martèle l’ancienne secrétaire d’État.

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