Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo "Je me dis : la Pauline d'avant, elle est morte" : Marquée à vie, elle raconte sa reconstruction après un accident

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 5min
À 27 ans, la vie de Pauline a basculé. Marquée à vie, elle raconte son histoire.
VIDEO. "Je me dis : la Pauline d'avant, elle est morte" : Marquée à vie, elle raconte sa reconstruction après un accident À 27 ans, la vie de Pauline a basculé. Marquée à vie, elle raconte son histoire. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À 27 ans, la vie de Pauline a basculé. Marquée à vie, elle raconte son histoire.

Un samedi de 2018, la vie de Pauline Déroulède a basculé. La jeune femme est fauchée par un conducteur qui n'était plus apte à conduire. Ce jour-là, elle accompagnait sa copine chez un fleuriste mais a décidé d'attendre à l'extérieur du magasin. "Le souvenir d'après, c'est moi au sol, 50 mètres plus loin, sur des pavés, les bras en croix et je reprends tout de suite connaissance", se souvient Pauline. Étant pianiste, son premier réflexe fut de regarder ses mains. "Et là je vois ma jambe, ma jambe, je sens plus rien en fait et je m'aperçois que ma jambe est arrachée et là, en fait dans ma tête, ça va très, très vite. Je me dis tout de suite que c'est fini", confie-t-elle. 

Je m'appropriais plus ce corps qui n'était plus le mien pour moi. Je trouvais ça moche, je ne trouvais pas ça féminin.

Pauline Déroulède

à Brut.

Pauline Déroulède se retrouve alors hospitalisée à l'hôpital militaire de Percy afin de se faire opérer. "Une des premières phrases que j'ai dites en salle de réveil après l'accident, c'est : "Je vais faire les Jeux paralympiques"", se rappelle la jeune femme. Son but : tenir le coup et aller le plus loin possible. "Ça avait basculé en mode machine de guerre, je vais transformer ce qui vient de m'arriver en quelque chose d'autre", dit-elle. Elle s'entraîne donc pour participer aux Jeux paralympiques de 2024 à Paris dans la catégorie tennis en fauteuil roulant. 

Un long travail de reconduction

Si Pauline s'est très vite mis des objectifs en tête pour surmonter son accident, elle a aussi dû faire face à sa nouvelle vie et à son nouveau corps. "Moi, les premières semaines, je vais être très honnête, je n'avais plus envie d'être là", confie-t-elle. Mais avec le soutien de ses proches, elle a réussi à tenir. "Portée par l'entourage, par l'amour que me portait Tiphaine, j'ai décidé de survivre, de continuer à vivre en tout cas pour elle, pour mes proches", souffle Pauline.

Aujourd'hui, Pauline milite pour que des tests d'aptitude soient régulièrement réalisés après l'obtention du permis.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.