Accidents de ski : l’hôpital d’Albertville sur le pont
L’hélicoptère du SAMU de Chambéry (Savoie) arrive de La Plagne. À son bord, un médecin et une infirmière entourent un patient victime d’une grave chute à ski. Le diagnostic a déjà été effectué par un médecin de la station savoyarde, qui a décidé son évacuation vers le CHAM, l’hôpital d’Albertville. Arrivé au service de déchocage, la radio confirme une fracture sévère du fémur, chez ce touriste parisien. "Dans une cuisse, on peut perdre beaucoup de sang, et donc une fracture de fémur, dans certains cas, peut donner un choc hémorragique", indique Olivier Tilak, médecin urgentiste.
"C’est comme chuter sur la route en moto"
Durant la saison d’hiver, les chirurgiens opèrent ici jusqu’à 20 patients certains jours. Pour Anne, les vacances au ski n’ont duré que 24 heures. Cette touriste belge a été opéré au lendemain d’une banale chute. "Quelqu’un qui chute à forte vitesse sur de la neige dure, c’est comme chuter sur la route en moto, et il y a plus de fractures de fémur dans ces conditions", explique Benoît Vibert, chirurgien orthopédique et traumatologique. Avec quatre fois plus de fractures entre décembre et mars, l’hôpital savoyard arrive pourtant à éviter la surchauffe.
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