Santé : le cri d’alarme des urgentistes de Nevers
Aux urgences de Nevers (Nièvre), des patients sont contraints de passer la nuit dans les couloirs, sur des brancards. Des urgentistes ont choisi de tirer le signal d’alarme. Ils n’ont plus l’impression de pouvoir faire correctement leur travail. "Avant, quand il y avait simplement cinq brancards, c’est-à-dire cinq personnes qui dorment aux urgences, ça nous révoltait. Maintenant, on en a 30 à 35", déplore un membre du personnel.
Une nouvelle direction attendue en avril
Un audit sur le fonctionnement des urgences et sur le parcours du patient est en cours. Le maire de Nevers a ainsi du mal à comprendre l’initiative des urgentistes. "Cette mission, il faut la laisser faire. Ce n’est pas d’alarmer la population inutilement. Que les urgentistes fassent leur travail, qu’ils se répartissent de façon optimale la tâche de travail", estime ce dernier. L’avenir des urgences sera l’une des principales préoccupations de la prochaine direction, attendue pour le mois d’avril.
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