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Le nombre d'embolies pulmonaires en forte baisse chez les femmes (ANSM)

Le nombre d'embolies pulmonaires chez les femmes en âge de procréer a largement diminué en 2013. L'explication est simple : l'abandon des pilules contraceptives de 3e et 4e génération.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (L'abandon des pilules de 3e et 4e génération a permis de diminuer le nombre d'embolies pulmonaires © MAXPPP)

C'est une bonne nouvelle : le nombre d'embolies pulmonaires chez les femmes en âge de procréer a largement diminué l'an dernier. L'embolie pulmonaire est la conséquence d'un caillot de sang qui obstrue l'artère pulmonaire. Les conséquences sont graves ; souvent une insuffisance cardiaque.

 

Cette diminution a été annoncée jeudi matin par l'ANSM, l'Agence nationale de sécurité du médicament et l'explication est simple : l'abandon des pilules contraceptives de 3° et 4° génération au profit de pilules plus anciennes. Ces pilules de 3° et 4° génération ne sont plus remboursées depuis mars 2013 car elles sont susceptibles de favoriser la formation de caillot de sang. Logiquement, les femmes se sont donc tournées vers des pilules plus anciennes qui sont toujours remboursées.

Une baisse des hospitalisations de 11%

Et aujourd'hui les pilules de 3° et 4° génération ne représentent plus qu'un quart des ventes. L'agence du médicament a donc mené une étude pour savoir si ce changement de comportement entrainait une diminution du nombre d'embolies pulmonaires. Elle a donc comparé le nombre d'hospitalisations pour embolies pulmonaires chez des femmes âgées de 15 à 49 ans en 2012, année où les pilules de 3° et 4° génération étaient largement vendues et l'an dernier.

 

Et le résultat est clair. "Cette étude a montré qu'il y avait une diminution de 11% des embolies en 2013 par rapport à 2012, donc 341 cas évités sur l'année", explique Dominique Martin, le Directeur général de l'ANSM. Et cette diminution est particulièrement importante chez les femmes âgées de 15 à 19 ans avec 20 % d'hospitalisation en moins pour cause d'embolies pulmonaires.

 

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