Le rappel de fromages "pélardons" élargi après la découverte de cas de salmonellose
"Les investigations menées par les autorités sanitaires ont permis de mettre en évidence plusieurs cas de salmonelloses humaines en lien avéré" avec la consommation de ces "pélardons", selon les ministères de la Santé et de l'Agriculture.
Le rappel de lots de fromages au lait de chèvre "pélardons" a été élargi après la découverte d'une vingtaine de cas de salmonellose, ont annoncé les ministères de l'Agriculture et de la Santé vendredi 24 août. Le 10 août, la société Mounier, située à Quézac (Lozère), annonçait avoir rappelé ces fromages, fabriqués avec du lait cru conformément aux normes de l'AOP (appellation d'origine protégée) et commercialisés depuis le 21 juillet sur l'ensemble du territoire national, dans les commerces de détail et sur les marchés locaux.
Depuis, "les investigations menées par les autorités sanitaires ont permis de mettre en évidence plusieurs cas de salmonellose humaine en lien avéré" avec la consommation de ces "pélardons", précisent les ministères dans un communiqué commun. "A ce jour, une vingtaine de cas a été recensée. Toutes les personnes concernées vont bien", ajoute le communiqué.
Il faut "détruire" ou "rapporter" les fromages
Les autoritaires ont donc décidé d'étendre les mesures de retrait et de rappel à tous les lots de fromages "pélardons", dont les caractéristiques sont : fromage AOP Pélardon fermier 60 g Earl Mounier Thierry ; numéro d'agrément de l'établissement producteur FR 48.122.011 CE ; numéros de lots compris entre le 24/06/2018 et le 29/07/2018 ; toutes les DLC comprises entre le 24/08/2018 et le 29/09/2018. Certains de ces fromages ayant déjà été commercialisés, les ministères conseillent aux clients en possession de ces lots "de ne pas les consommer et de les détruire, ou de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés".
Les toxi-infections alimentaires causées par les salmonelles se traduisent par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre dans les 48 heures qui suivent la consommation des produits contaminés. Ces symptômes peuvent être aggravés chez les jeunes enfants, les sujets immunodéprimés et les personnes âgées. Les personnes qui auraient consommé ces "pélardons" et qui présenteraient ces symptômes sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et la nature du germe contaminant, conclut le communiqué.
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