Les médecins à diplôme étranger n'ayant pas réussi un concours vont pouvoir continuer de travailler, annonce le gouvernement

Ces praticiens devaient réussir un concours pour continuer à exercer. "Le gouvernement les autorisera à continuer de travailler durant les mois à venir", a assuré lundi la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un rassemblement à l'appel du syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne, le 31 mai 2022 à Paris. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Ils étaient menacés de perdre leur poste. Le gouvernement va prolonger les autorisations de travail des médecins à diplôme étranger, qui risquaient de perdre leur travail après avoir échoué à un concours sélectif, a annoncé le gouvernement, lundi 22 janvier. Il va aussi permettre aux lauréats du concours de rester dans leurs services actuels. 

Dans un communiqué, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin, à la demande du président de la République, explique vouloir "sécuriser la situation des Padhue (praticiens à diplôme hors Union européenne), médecins devenus indispensables à notre système de santé". Les médecins qui n'ont pas eu le concours "ne seront pas laissés sans solution : le gouvernement les autorisera à continuer de travailler durant les mois à venir", a-t-elle assuré. 

En 2023, ces praticiens étaient contraints de réussir un concours sélectif pour pouvoir continuer à exercer. Le nombre limité de places au concours – 2 700 postes pour des milliers de candidats – avait laissé une grande partie d'entre eux sur le carreau. Certains s'étaient retrouvés même "sans papiers", leur carte de séjour étant conditionnée à leur travail. Un régime dérogatoire permettant aux établissements d'embaucher des non-lauréats, sous divers statuts précaires, s'est en parallèle "éteint" au 31 décembre. Cela rendait impossible leur maintien en poste. 

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