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Alzheimer : un traitement fait ralentir la progression de la maladie, selon les résultats d'un essai clinique

Certains experts restent toutefois prudents concernant ce nouveau traitement, dont les bénéfices restent "modestes" et qui comporte des potentiels effets secondaires dangereux.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les locaux du laboratoire pharmaceutique Eli Lilly à Indianapolis (Etats-Unis), le 26 avril 2017. (DARRON CUMMINGS/AP / SIPA)

L'autorisation d'un nouveau médicament contre Alzheimer pourrait intervenir dès cette année aux Etats-Unis. Lundi 17 juillet, les résultats complets d'un essai clinique de grande ampleur du donanemab ont été publiés et ont confirmé la capacité de ce traitement, développé par le groupe pharmaceutique Eli Lilly, à ralentir la progression de la maladie chez les patients, notamment lorsqu'il est pris très tôt. Le donanemab, comme le lecanemab approuvé en mai par l'Agence américaine des médicaments, est administré par intraveineuse et s'attaque aux plaques dans le cerveau de patients atteints par la maladie d'Alzheimer, appelées plaques amyloïdes.

Trois décès lors de l'essai

L'essai clinique pour le traitement d'Eli Lilly a été conduit dans huit pays sur plus de 1 700 personnes âgées de 60 à 85 ans, n'ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie. Certains experts restent toutefois prudents concernant ce nouveau traitement, dont les bénéfices restent "modestes" et qui comporte des potentiels effets secondaires dangereux, comme des œdèmes ou des hémorragies cérébrales. D'autant que trois décès sont probablement liés au traitement, selon les résultats de l'essai publiés dans la revue scientifique Jama.

"Les bénéfices modestes ne seraient probablement pas remis en question par les patients, cliniciens ou contribuables" si ces traitements étaient "peu risqués, peu chers et simples à administrer", ont réagi plusieurs experts. Ces derniers ont également critiqué la faible proportion de personnes de couleur incluses dans l'essai, alors qu'elles sont davantage concernées par la maladie. Récolter davantage de données, y compris au-delà de 18 mois, serait donc nécessaire afin de mieux appréhender le bénéfices-risques du donanemab. 

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