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Boris Johnson va dévoiler un grand plan pour faire perdre du poids aux Britanniques

Une étude a pointé du doigt l'obésité comme facteur aggravant du coronavirus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, à Londres, le 31 juillet 2018. (TOLGA AKMEN / AFP)

Tous au sport ! Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, va annoncer lundi 27 juillet un grand plan de lutte contre le surpoids au Royaume-Uni, après qu'une étude a pointé du doigt l'obésité comme facteur aggravant du coronavirus

Des projets pilotes devraient être lancés pour favoriser la marche et le vélo dans les quartiers où la santé est mauvaise. Les médecins généralistes pourront y "prescrire des sessions de vélo", qui seront facilitées par l'apport de matériel et la création de pistes cyclables séparées.

"Le Covid-19 nous a rappelé les risques immédiats et sur le long terme du surpoids", a déclaré dimanche 26 juillet un porte-parole du gouvernement. "Nous allons exhorter les citoyens à profiter de ce moment pour faire le point sur leur mode de vie et à prendre des mesures simples pour perdre du poids, vivre plus sainement et réduire la pression sur le NHS" (service de santé publique britannique).

Grâce à un financement qui pourrait atteindre 10 millions de livres (11 millions d'euros) selon le Guardian, la campagne "En meilleure santé" ("Better Health") visera à venir en aide à 35 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population britannique.

Interdiction de la publicité pour la malbouffe

Parmi les mesures attendues figurent également, selon les médias, l'interdiction totale de la publicité pour de la malbouffe en ligne (et avant 21 heures à la télévision), l'obligation pour les restaurants de rendre public le nombre de calories dans leurs menus, ou encore la nécessité pour les magasins de les indiquer sur leurs bouteilles d'alcool.

Ce plan intervient alors qu'une étude des autorités sanitaires anglaises a révélé samedi que les personnes obèses présentaient 40% de risques supplémentaires de mourir du nouveau coronavirus. Il marque un virage à 180 degrés pour le Premier ministre, qui s'était auparavant déclaré contre les "taxes sur nos péchés" et une approche "maternisante" de l'Etat.

Boris Johnson avait dû être hospitalisé au printemps en soins intensifs après avoir contracté le Covid-19. Il a notamment imputé, à plusieurs reprises, la sévérité de ses symptômes à son poids.

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