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Carte Covid-19 : découvrez les 20 départements placés en "surveillance renforcée"

Les préfets de ces territoires doivent engager des concertations avec les élus. Mais aucune mesure n'est prévue avant le week-end du 6 mars, a annoncé Jean Castex jeudi soir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La carte des vingt départements en "surveillance renforcée" le 25 février 2021.  (FRANCEINFO)

"La situation sanitaire de notre pays s'est dégradée au cours de ces derniers jours", a constaté le Premier ministre, Jean Castex, lors d'une conférence de presse, jeudi 25 février. Face à la reprise de la circulation du Covid-19 et des différents variants sur le territoire, le gouvernement a décidé de placer 20 départements sous "surveillance renforcée". Ces territoires ont pour point commun d'avoir "un niveau d'incidence élevé, autour de 250 cas pour 100 000 habitants, une part de variant supérieure à 50 %, une pression hospitalière proche du seuil critique et, enfin, une circulation virale qui commence à s'accélérer sérieusement", a détaillé le Premier ministre.

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Les territoires concernés recouvrent toute l'Ile-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, une grande partie des Hauts-de-France, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l'Eure-et-Loir. Jean Castex a demandé aux préfets de ces 20 départements "d'engager des concertations avec les élus en vue (...) d'envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque".

Voici les mesures déjà mises en place :

Dans les Alpes-Maritimes : un reconfinement partiel concernera 63 communes du littoral, de Théoule-sur-Mer à Menton, pour les deux derniers week-ends des vacances scolaires (27-28 février et 6-7 mars). Les autorités des Alpes-Maritimes ont aussi annoncé pour 15 jours la fermeture des commerces de plus de 5 000 m2, hors pharmacies et commerces alimentaires. Et la jauge sera abaissée pour les commerces de plus de 400 m2. 

Dans le Nord : dans l'agglomération dunkerquoise, les déplacements le week-end ne seront possibles que pour certains motifs, les magasins non alimentaires seront fermés, et les dix plus grands centres commerciaux ne fonctionneront plus qu'en "cliquez-emportez".

En Ile-de-France : la situation est encore floue. Jeudi, le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, a proposé au micro de franceinfo de mettre en place un confinement de trois semaines afin "d'avoir la perspective de tout rouvrir" à son issue, y compris bars, restaurants et lieux culturels. Il a finalement évoqué vendredi une simple "hypothèse" que la municipalité souhaitait "mettre sur la table" à l'échelle de la région.

Aucune mesure envisagée avant le 6 mars

Mais aucune mesure n'est prévue avant le week-end du 6 mars. "Nous ferons un point la semaine prochaine et nous déciderons alors : si la situation continue de se dégrader, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars", a précisé le Premier ministre.

Ces 20 départements font partie de ceux dont le taux d'incidence est le plus élevé. Tous affichent une incidence supérieure à 200 cas pour 100 000 habitants sur sept jours. La situation est particulièrement préoccupante dans les Alpes-Maritimes, avec un taux d'incidence de 623.

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