Confinement : le gouvernement relève sa prévision de déficit et de dette publics pour 2021
"Nous estimons que la dette publique passera de 115% à 118% en 2021", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances qui assure pour autant qu'il n'y aura pas d'augmentation des impôts.
Ce sera plus. Le gouvernement a rehaussé ses prévisions de déficit et de dette publics de la France en 2021, conséquence d'une croissance qui devrait être moins élevée que prévu, en raison du troisième confinement décrété contre le Covid-19, a annoncé, dimanche 4 avril, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire.
"Nous évaluons le déficit public pour 2021 à 9%, au lieu des 8,5% qui avaient été inscrits dans le projet de loi de finance initial et nous estimons que la dette publique passera de 115% à 118% en 2021", a déclaré le ministre au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.
Pas d'augmentation des impôts
Cette annonce est la conséquence logique de l'abaissement de la prévision de croissance, annoncée un peu plus tôt dans Le Journal du dimanche. "Fermer les établissements scolaires et 150 000 commerces est indispensable pour freiner la circulation du virus. Mais ces mesures auront un impact sur l'économie française. Nous allons donc réviser notre croissance de 6% à 5 % pour 2021", a expliqué le ministre, alors que le PIB français s'était contracté de 8,2% en 2020.
En revanche, Bruno Le Maire a assuré sur LCI, dimanche midi, que les impôts n'augmenteront pas pour autant. "Il n'y aura pas d'augmentations d'impôts, ni de taxes, ni de prélèvements obligatoires, appelez ça comme vous voulez", a répété le locataire de Bercy, qui s'est aussi dit "contre une contribution expresse des hauts revenus : il s'étendra aux classes moyennes".
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