Covid-19 : l'amertume des travailleurs de la "deuxième ligne"
Que reste-t-il de l'engouement pour ces hommes et ces femmes qui ont continué à travailler alors que la France se figeait dans le confinement au printemps dernier ?
Ces travailleurs et travailleuses sont éboueurs, gardiens d'immeuble, caissiers ou postiers. L'année dernière, ils étaient en première ligne face au coronavirus dans une France confinée. Douze mois plus tard, que reste-t-il de cette période ? En mars 2020, Christophe Clerfeuille et son équipe d'éboueurs étaient au travail, parfois sans masque. Chaque jour, ils étaient applaudis par des riverains reconnaissants. Un an après, l'enthousiasme semble retombé, les agents ont retrouvé une forme d'anonymat.
Un lien qui perdure
En mars 2020, France Télévisions avait rencontré Lourdes Fernandes, gardienne d'immeuble à Paris. Alors que les résidents étaient cloîtrés chez eux, elle faisait des courses pour les personnes les plus âgées et aidait les plus isolés. Les mercis ont fleuri un peu partout ; la période du premier confinement a profondément modifié la relation entre les résidents et la gardienne. Un lien qui perdure, notamment avec les personnes à qui elle vient en aide en dehors de son immeuble.
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