Covid-19 : le gouvernement maintient son cap pour les écoles
Jean-Michel Blanquer assume sa volonté de garder les établissements scolaires ouverts face à l’épidémie de Covid-19. Le ministre de l'Éducation nationale a toutefois annoncé, vendredi 26 mars, que dès l’apparition d’un cas de Covid dans une école, chaque classe devra fermer ses portes. Les parents d’élèves et les professeurs s’interrogent sur l’évolution de l’épidémie.
Vendredi 26 mars, Jean-Michel Blanquer a annoncé que les classes fermeraient leurs portes dès l’apparition d’un cas de Covid au sein de l’école. Du côté de Sevran (Seine-Saint-Denis), une quinzaine de membres du personnel sont tombés malades ces derniers jours selon la FCPE. Les classes ont ainsi dû être réorganisées. Certains parents d’élèves, inquiets pour la santé de leurs enfants, réclament la fermeture de l’école, au moins de manière temporaire.
Le taux d’incidence a dépassé le pic de la deuxième vague
Une décision que refuse de prendre le gouvernement, malgré la flambée du taux d’incidence chez les plus 0-19 ans, qui s’élève à 299 pour 100 000 habitants et vient de dépasser le pic de la deuxième vague. "Il y a une très forte transmission dans les écoles, surtout si la cantine n’est pas bien sécurisée, si les écoles sont mal ventilées", alerte le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de Santé globale de Genève (Suisse). Du côté de Lille (Nord), les parents d’élèves d’une école recensant peu de cas positifs s’opposent à une telle décision. Dans un collège parisien, le principal plaide pour une alternance des élèves présents, comme au lycée. 3 256 classes sont actuellement fermées en France.
Parmi nos sources :
Covid Explorer : https://covidtracker.fr/covidexplorer/
Santé Publique France – Geodes : https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=home
Ministère de l’Education nationale
FCPE Ecole Marie-Curie de Sevran
Pr Antoine FLAHAULT, épidémiologiste, directeur de l’institut de santé globale de Genève (Suisse)
Liste non exhaustive.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.