Cet article date de plus de quatre ans.

Covid-19 : un collectif d’avocats va déposer un recours contre l’obligation du port du masque dès 6 ans

Ces avocats évoquent "la souffrance tant psychologique que physique occasionnée par le port du masque 8 heures par jour chez de nombreux enfants".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un homme met un masque à un enfant, dans une commune du Var, le 11 novembre 2020. (PH ARNASSAN / MAXPPP)

Un collectif d’avocats va déposer vendredi un recours devant le Conseil d’Etat contre l’obligation du port du masque contre le coronavirus dès l’âge de 6 ans à l'école, selon les informations recueillies par franceinfo. Dans un communiqué, ces avocats, qui disent avoir été saisis par plusieurs parents d’élèves, parlent d’une mesure "disproportionnée" notamment "au vu de ce que les neuf mois d’observation [de la pandémie de coronavirus] ont permis de constater quant au risque potentiel que les enfants jouent dans la propagation de l’épidémie".

L'"intérêt supérieur de l'enfant" pas pris en compte

Ils estiment que "l'intérêt supérieur de plus de 4 millions d'enfants de 6-11 ans n'a, à aucun moment, été pris en considération, et ce en violation des dispositions constitutionnelles et internationales". Le collectif d’avocats évoque "la souffrance tant psychologique que physique occasionnée par le port du masque 8 heures par jour chez de nombreux enfants", s’appuyant sur des constatations de professionnels de santé contactés par leurs soins. Il cite notamment des maux de tête, complications ORL, affections dermatologiques, pathologies psychiques comme de l’angoisse ou de l’agressivité…

Ce collectif d’avocats, composé de David Silva, Anne Di Nicola, Cécile Jousselin, Flavie de Merleer, Julie Maire, Karine Shebabo, Melody Olibe et Stéphane Maugendre, dit travailler à titre gracieux pour déposer un recours devant le Conseil d’Etat vendredi, à l’occasion de la 31 Journée internationale des droits de l’enfant.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.