Cet article date de plus de trois ans.

"Nous ne sommes pas associés aux décisions" : Philippe Martinez est l’invité des 4 Vérités

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 9min
"Nous ne sommes pas associés aux décisions" : Philippe Martinez est l’invité des 4 Vérités
"Nous ne sommes pas associés aux décisions" : Philippe Martinez est l’invité des 4 Vérités "Nous ne sommes pas associés aux décisions" : Philippe Martinez est l’invité des 4 Vérités (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Jeudi 12 novembre, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, est l’invité des 4 Vérités de France 2 pour évoquer la gestion de la crise sanitaire en France, avant le bilan d’étape du reconfinement de Jean Castex.

Alors que le Premier ministre, Jean Castex, doit s’exprimer jeudi 12 novembre face à la presse pour faire une réévaluation du reconfinement, Philippe Martinez, secrétaire générale de la CGT, est revenu sur la situation des commerces de proximité, qui réclament leur réouverture au plus tôt. "Les décisions annoncées ne sont pas cohérentes, certains travaillent, d’autres non. On fait référence au premier confinement, mais ça n’a rien à voir. Oui, il faut privilégier la santé, mais prendre aussi des mesures qui permettent aux citoyens de se dire qu’ils sont traités comme les autres, donc les petits commerces aussi", a-t-il plaidé.

La "méthode Macron" pointée du doigt

Pour Philippe Martinez, il est en effet "évident" que ces commerces ont été moins bien traités que les autres, notamment face à la grande distribution "qui fait ce qu’elle veut, gagne d’ailleurs beaucoup d’argent, mais licencie". Interrogé sur le modèle de la Catalogne, où les grandes surfaces ont été fermées au profit des commerces de proximité, le leader de la CGT a souligné, selon lui, la cohérence de cette mesure, contrairement "aux reculs" et aux changements de décision" du gouvernement français dans sa gestion de la crise.

Philippe Martinez a également regretté "de ne pas être concertés, être associés aux décisions". "Les commerçants le disent aussi. On nous passe un coup de fil un quart d’heure avant pour nous dire comment ça va se passer, et on considère que c’est du dialogue social. C’est la méthode Macron. Au printemps, c’était la même chose", a-t-il assuré.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.