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Variants sud-africains et brésiliens en Moselle : "On ne peut en tirer aucune conclusion, on n’en est qu’à la constatation", dit le maire de Metz

Selon le ministre de la santé,"plus de 300 cas de mutations évocatrices de variant sud-africain et brésilien" ont été identifiés "ces quatre derniers jours" en Moselle.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (MARC BERTRAND / FRANCE-BLEU LORRAINE NORD)

"On ne peut en tirer aucune conclusion, on n’en est qu’à la constatation" affirme ce jeudi 11 février sur franceinfo François Grosdidier, maire Les Républicains de Metz sur la présence des variants. Quelques minutes plus tôt, le département de la Moselle avait été cité par le ministre de la Santé lors de sa conférence de presse. Olivier Véran évoquait "plus de 300 cas de mutations évocatrices de variant sud-africain et brésilien" identifiés "ces quatre derniers jours" en Moselle, parlant d’une situation "plus inquiétante" avec deux variants "très présents" dans le département.

C’est "bien trop prématuré" pour expliquer cette forte présence, selon François Grosdidier. "On l’a remarqué, on le sait, on le voit. Les autorités sanitaires ne nous ont livré aucune analyse non plus", explique-t-il. Il ne "pense pas" que la situation soit liée à la présence de travailleurs transfrontaliers, comme l’évoquait le ministre de la Santé. "Ce n’est pas le cas chez nos voisins luxembourgeois et sarrois", nuance François Grosdidier. 

En faveur d'un nouveau confinement

"Cela fait des semaines que je demande un confinement, un vrai, comme en mars-avril, plutôt que ce couvre-feu à 18h" que François Grosdidier juge "sans bénéfice sanitaire". Il appelle à un confinement "limité dans l’espace et dans le temps mais qui soit fort".

"Les collégiens, les lycéens devraient rester à la maison, on aurait dû anticiper les vacances scolaires", dit François Grosdidier, alors que les vacances scolaires ne commencent que le 20 février dans l’académie de Nancy-Metz. Alors qu’Olivier Véran ira en Moselle vendredi, François Grosdidier va "lui redire" son désir de couvre-feu. "C’est ce que je lui avais dit quand il était venu il y a trois semaines".

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