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Vidéo Covid-19 : "La deuxième vague est là, il ne peut pas y avoir de relâchement", dit Jean Castex qui "n'exclut pas" des reconfinements locaux

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Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre estime que "les Français ont considéré un peu trop vite que ce virus avait disparu".

"Nous sommes dans une situation très difficile, constate Jean Castex, invité de franceinfo lundi 12 octobre. La deuxième vague est là et j'appelle à ce que nous nous mobilisions toutes et tous pour faire face à cette deuxième vague. Il ne peut pas y avoir de relâchement."

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La pandémie de Covid-19 se poursuit en France, malgré plusieurs mois de confinement. Plusieurs villes sont en "alerte maximale" et les agglomérations de Toulouse et de Montpellier vont basculer en zone d'alerte maximale dans la nuit de lundi à mardi"Nous avons une stratégie claire qui consiste à avoir une riposte graduée et territorialisée à la crise parce que la situation n'est pas la même dans tous les départements de France."

"On a déconfiné de façon efficace"

"Si dans cette période de quinze jours, nous voyons que les indicateurs sanitaires se dégradent beaucoup, que les lits de réanimation se remplissent plus que prévu, nous pourrons prendre des mesures supplémentaires", poursuit le Premier ministre. "Le reconfinement général doit être par tous les moyens évité, c'est possible si nous nous y mettons tous", insiste-t-il. Mais des reconfinements locaux sont possibles : "Rien ne doit être exclu."

"On a déconfiné de façon efficace, sont arrivées les vacances, et les Français ont collectivement pensé que c'était derrière nous." regrette le Premier ministre Jean Castex. Il assure que ce n'était pas le cas du gouvernement. Si le virus a continué de circuler c'est parce que "les Français ont considéré un peu trop vite, malgré les discours que nous tenions, que ce virus avait disparu. Malheureusement il était caché, mais toujours là. Nous sommes dans une deuxième vague forte."

"Nul n'est immunisé"

Alors que "la réalité de la deuxième vague est là", Jean Castex veut rappeler aux Français que "nul n'est immunisé face la maladie, c'est un acte de solidarité envers les plus fragiles, les soignants, de respecter les consignes simples". Le Premier ministre "demande" ainsi aux Français de limiter le nombre de personnes qu'ils reçoivent à leur domicile. "Je leur demande, mais je ne peux pas réglementer dans les espaces privés dans notre droit positif, constitutionnel."

La crise du Covid-19 va durer "encore plusieurs mois." Pendant cette période, "il faut un peu de bon sens. Il faut éviter de s'agglutiner, de ne pas porter le masque dans des lieux clos. Je demande de respecter les gestes barrières dans l'espace public comme dans l'espace privé. Si chacun y met un peu du sien, on peut changer le cour des choses."

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