"Convoi de la liberté" : quelles sont les revendications des manifestants ?
Dans une lettre adressée à l'exécutif, le mouvement "Convoy France" réclame, entre autres, la fin de l'obligation vaccinale et l'abrogation de la loi "sécurité globale".
Ils dénoncent la politique sanitaire du gouvernement, mais pas seulement. Des membres du "convoi de la liberté", mouvement inspiré des manifestations de routiers au Canada, ont formalisé leurs revendications dans une lettre ouverte partagée sur les réseaux sociaux, vendredi 11 février. Ce texte est signé "Convoy France", du nom d'un des groupes Telegram qui rassemblent le plus de sympathisants sur l'application de messagerie privée.
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Au nom du "peuple français", les auteurs réclament des "mesures d'urgence". En s'adressant notamment à Emmanuel Macron et à Jean Castex, ils demandent un retour de "la liberté dont nous avons été privés pendant deux ans en raison de circonstances exceptionnelles (...) qui ne sont plus réunies aujourd'hui".
La plupart des revendications sont liées à la vaccination contre le Covid-19. Le texte réclame notamment la "fin de toute obligation vaccinale ou de passe sanitaire ou vaccinal" et la "suspension de la 'vaccination' COVID jusqu'au dépôt d'une enquête de pharmacovigilance indépendante".
"Réintégration" des soignants suspendus
Les demandes portent plus globalement sur les mesures sanitaires en vigueur, avec la "fin immédiate de l'état d'urgence ou de la vigilance sanitaire" et la "restauration de la libre circulation". Les auteurs, qui dénoncent une "discrimination" contre les personnes non vaccinées, souhaitent la "réintégration immédiate" des soignants suspendus et l'annulation des sanctions qui auraient été prises contre eux. Ils exigent aussi des "compensations financières" pour ceux qui auraient perdu leur emploi "due [sic] à l'obligation vaccinale ou tentative d'extorsion de consentement".
Enfin, les auteurs réclament l'abrogation de la loi dite "Sécurité globale", "le rejet de toute tentative d’instaurer une société basée sur l'identité numérique sans contrôle de son contenu" et l'"obligation d’une consultation préalable du peuple sur toute tentative d’instaurer une identité numérique".
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