Coronavirus : "Au-delà du report, il faudra envisager l'annulation des charges" pour les entreprises, réclame la CPME
François Asselin, Président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), réagit au lendemain de la quatrième allocution d'Emmanuel Macron sur la crise du coronavirus. Il note un certain "flou" et notamment un "no man's land de la protection".
"Emmanuel Macron a été relativement clair sur le calendrier. Nous savons maintenant globalement ce à quoi il faut s'attendre. C'est-à-dire que jusqu'au 11 mai on a un pays qui est sur la touche pause. Il faudra envisager l'annulation des charges", a réagi mardi 14 avril sur France Inter François Asselin, Président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), au lendemain de l'allocution du chef de l'État.
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Le retour au travail des Français reste "un peu flou" notamment en ce qui concerne "la protection physique. On a un no man's land de la protection", fait remarquer François Asselin. Le déconfinement va se faire progressivement, a expliqué Emmanuel Macron, mais le président n'a pas donné de détails. "Est-ce qu'il y aura des clients ? C'est la vraie question", a interrogé François Asselin. "On est dans une zone complexe en matière économique avec quasiment aucune visibilité parce qu'on ne sait pas quels seront les comportements des uns et des autres."
Face aux difficultés économiques des entreprises, particulièrement dans le secteur du tourisme, de la restauration, "au-delà du report, il faudra envisager l'annulation des charges. Il faut absolument soutenir les petites entreprises", insiste le patron de la CPME. Pour aider les entreprises, la CPME a "fait en sorte d'actionner un remboursement sur la caisse complémentaire de retraite des indépendants. Ils auront d'ici la fin du mois d'avril une aide directe plafonnée à 1 250 euros selon le montant de la cotisation cotisée les années précédentes", a expliqué François Asselin.
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