Coronavirus : dépister pour éviter une troisième vague
Les effets du reconfinement semblent se faire sentir dimanche 15 novembre, mais la prudence reste de mise. Les pistes pour éviter une troisième vague de coronavirus.
Dans les hôpitaux, la courbe serait-elle sur le point de s'inverser ? Avec 33 050 hospitalisations dimanche 15 novembre, la France approche du pic de la deuxième vague de coronavirus. Et après ? Pourrait-on vivre une troisième vague ? Peut-on imaginer des rebonds moins importants ? Existe-t-il des solutions pour contenir totalement de nouvelles flambées ? D'après les scientifiques, le couvre-feu, et désormais le confinement, portent leurs fruits. Mais, en l'absence de vaccin, pas de solution miracle.
Dépister massivement et régulièrement
D'après le Dr Crépey, épidémiologiste à l'École des hautes études en santé publique, il faudra continuer à limiter nos relations sociales et renforcer les mesures existantes. "Le télétravail réduit la densité de personnes au bureau et dans les transports en commun. Il faut absolument renforcer tout ce qui est dépistage et identification des cas", explique-t-il. Certains scientifiques estiment que les dépistages doivent être plus ciblés, notamment dans les lieux où le coronavirus circule le plus. "Il faut le faire de façon massive et régulière", selon le Pr Pawlotsky, virologue. Cela éviterait la formation de foyers de contaminations importants.
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