Coronavirus : l'aveu d'Agnès Buzyn met à mal l'unité nationale
L'ancienne ministre de la Santé a révélé qu'elle aurait plaidé pour un report des municipales auprès du Premier ministre en pleine épidémie de coronavirus.
C'est une confidence qui a mis le feu au poudre. Agnès Buzyn a révélé qu'elle avait demandé au Premier ministre de reporter les élections municipales au moment où l'épidémie de coronavirus commençait à éclater en Europe. "C'était une mascarade", aurait déclaré la candidate à la mairie de Paris. Mardi, au 20 heures de France 2, Édouard Philippe lui a répondu : "Agnès Buzyn m'a dit fin janvier que si nous étions dans le pic épidémique au moment des élections, alors il serait difficile de les organiser. Mais au moment où elle l'a dit, beaucoup de médecins pensaient que ce n'était pas une épidémie".
L'opposition s'insurge
Cet aveu d'Agnès Buzyn met à mal l'unité nationale. Les propos d'Agnès Buzyn alimentent les réactions politiques, qui ont été nombreuses. Marine Le Pen a par exemple parlé d'un "scandale d'État". Une fois la crise terminée, il y aura un grand débat et les propos d'Agnès Buzyn pèseront.
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