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Coronavirus : la crise dans laquelle on va entrer sera "plus grave que celle de 1929", selon François Bayrou

Le maire de Pau et président du MoDem, invité du "8h30 franceinfo", estime que l’État a raison de protéger les entreprises et de mettre de côté les réformes comme celle des retraites ou de l’assurance-chômage.

Article rédigé par franceinfo
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François Bayrou, maire de Pau et président du MoDem, invité le 11 décembre 2018 de franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Pour le président du Modem, François Bayrou, la crise économique qui va suivre la crise sanitaire à cause de l'épidémie de coronavirus va être "plus grave que celle de 1929", a-t-il déclaré mercredi 22 avril sur franceinfo. Le gouvernement s'attend à un recul du PIB de 8% en 2020. 

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"Je ne crois pas que ce que nous allons vivre à la sortie ou pendant les longs mois de sortie de cette immense crise ressemble à ce que nous avons connu avant", estime François Bayrou. Il se prononce pour une remise en question de notre société, avec aussi un organisme qui puisse réfléchir sur le long terme, des années ou des décennies.

"Un effort sans précédent"

Selon lui, l’État a raison de protéger les entreprises et de mettre de côté les réformes comme celle des retraites ou de l’assurance-chômage. Sortir de la crise sera, pour le maire de Pau, "un effort sans précédent". Pour l'ancien ministre, "quand on veut cultiver l'unité [de la Nation], on essaie de mettre de côté les sujets les plus, les plus polémiques, ceux qui créent des divisions [comme la réforme des retraites]. On les traitera après".

Le monde post-confinement sera sans précédent, "offrant des chances, mais aussi présentant d'immenses risques", selon François Bayrou. "On reprendra les réflexions et, peut-être, sur des bases nouvelles", a conclu le maire de Pau.

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