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Vidéo Coronavirus : "Le confinement commence à donner ses effets", assure Christophe d'Enfert de l'Institut Pasteur

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Coronavirus : « Le confinement commence à donner ses effets », affirme Christophe D’enfert
Coronavirus : « Le confinement commence à donner ses effets », affirme Christophe D’enfert Coronavirus : « Le confinement commence à donner ses effets », affirme Christophe D’enfert (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Christophe d'Enfert, directeur scientifique de l’Institut Pasteur, est l’invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 2 avril.

Il y a eu 500 décès en France mercredi 1er avril. Est-on au pic de l’épidémie de coronavirus ? "On est clairement dans une phase de croissance de l’épidémie [qui n’est] pas forcément une croissance exponentielle. [...] Ce qui peut suggérer que l’on se rapproche du plateau et du moment où la courbe des cas quotidiens va commencer à descendre. Mais je pense que c’est quelque chose qui est extrêmement difficile de prédire. Je pense que le confinement commence à donner ses effets. On voit avec l’Italie que c’est quelque chose qui prend du temps. L’Italie commence à arriver au plateau. Cela va prendre quelques semaines pour arriver à un arrêt de cette épidémie", explique Christophe d'Enfert, directeur scientifique de l’Institut Pasteur, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi matin

3% de la population touchée par le virus

Certains expliquent qu’il aurait fallu une immunité collective, c’est-dire qu’une large partie de la population soit entrée en contact avec le virus afin que l’épidémie s’arrête. "Si on ne confinait pas, on aurait une problématique majeure de personnes touchées par le virus, un afflux massif vers les hôpitaux et probablement un nombre de morts extrêmement important. Le confinement est véritablement une stratégie de prévention de l’épidémie et de son impact en termes de mortalité", estime-t-il.

Mais cela retarde l’immunité collective qui est salvatrice. "Effectivement, la contrepartie à cela est que la propagation du virus n’est pas aussi rapide que ce que l’on pourrait avoir sans confinement et donc le développement d’une immunité collective ne se fait pas forcément. Des collègues anglais ont estimé qu’à peu près 3% de la population française avaient été touchée par le virus, ce qui est relativement un petit nombre", conclut Christophe d'Enfert.

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