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Coronavirus : "l’ensemble de la communauté des enseignants" est mobilisé pour assurer une "continuité pédagogique", affirme la ministre Frédérique Vidal

La ministre de l’Enseignement supérieur assure que des aides financières et matérielles ont été mises en place "pour autant d’étudiants que nécessaire" et annonce qu'elle a autorisé "les organismes et les établissements à prolonger les durées de thèse, les contrats doctoraux et leurs financements".

Article rédigé par franceinfo
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Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, le 19 février 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Ce qui est important c’est que l’ensemble de la communauté des enseignants et des enseignants-chercheurs soient mobilisés pour que, dans cette période exceptionnelle, il puisse y avoir, néanmoins continuité pédagogique", explique jeudi 23 avril sur France Culture Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Elle affirme que les étudiants ont été aidés : "Nous avons travaillé avec les établissements, avec les Crous, de manière que les étudiants puissent avoir de l’aide. De l’aide qui s’est concrétisée soit par du prêt de matériel informatique soit par des dons d’ordinateurs, des achats de clés 4G… Une aide financière aussi pour pouvoir se nourrir, la distribution de panier repas. Tous ces dispositifs sont disponibles pour autant d’étudiants que nécessaire", assure Frédérique Vidal.

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"Je dis aux doctorants qui sont actuellement en thèse que, dans cette période particulière, j'ai décidé d'autoriser les organismes et les établissements à prolonger les durées de thèse, les contrats doctoraux et leurs financements, annonce la ministre. Ce sera aussi le cas pour les contrats post-doctoraux et pour tous les chercheurs, ingénieurs, techniciens qui sont en contrat à durée déterminée".

Selon la ministre, la procédure de Parcoursup va continuer, car elle se passe entièrement en ligne. "Ça sera une rentrée que nous espérons la plus normale possible", espère Frédérique Vidal. Les établissements sont en train de se préparer aux différents cas de figure, notamment avec des remises à niveau pour les bacheliers qui en auraient besoin.

Une loi de programmation pluriannuelle pour la recherche

La ministre de l’Enseignement supérieur est revenue sur les cinq milliards d’euros de crédits supplémentaires pour la recherche. Une partie va servir à améliorer l’attractivité des métiers de la recherche, avec des revalorisations de salaires et des recrutements de chercheur au-dessus de deux Smic minimum. "Aujourd’hui le budget de la recherche est de 15 milliards d’euros par an et notre objectif est que dans 10 ans ce budget soit de 20 milliards par an, ce qui signifie que dans les dix prochaines années c’est 25 milliard d’euros qui vont être injectés dans la recherche", affirme-t-elle. Pour assurer que les financements arriveront bien, cet investissement dans la recherche prendra la forme d’une loi de programmation pluriannuelle.

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