Coronavirus : les contrôles aux frontières se durcissent
Seuls les déplacements à l’intérieur de l’UE restent autorisés, à condition de présenter un test PCR négatif. Les contrôles aux frontières nationales ont débuté dimanche 31 janvier.
Jean Castex avait annoncé vendredi 29 janvier le renforcement des contrôles aux frontières des pays de l’Union européenne. À compter du dimanche 31 janvier, pour passer d'un pays à un autre, il faut désormais présenter un test PCR négatif. Des contrôles terrestres ont déjà eu lieu par les forces de l’ordre, notamment à Hendaye, en Pyrénées-Atlantiques, à la frontière avec l'Espagne. Seule exception, les travailleurs transfrontaliers.
Sanction dès lundi 1er février
Si les forces de l’ordre font preuve de pédagogie, une plus grande sévérité va suivre lundi. "Il pourra y avoir des non-admissions décidées par les douanes ou la police aux frontières. Le préfet, sur avis de l’ARS, pourra également prendre un arrêté de confinement pour que les personnes restent chez elles", détaille Philippe Le Moing-Surzur, sous-préfet de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). À Menton (Alpes-Maritimes) aussi, des contrôles de police sont en place à la frontière italienne. Néanmoins, Marc Dufresne, délégué syndical Alliance Police aux frontières, craint "le risque d’avoir des documents qui ne sont pas authentiques et un manque de personnel."
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