Coronavirus : les habitants de Pékin se confinent
Alors que l'épidémie de coronavirus s'étend, Pékin est devenue une ville fantôme. Les rues de l'immense capitale de la Chine, qui compte plus de 20 millions d'habitants, restent désertes.
Des carrefours désertés, quelques rares véhicules, les immenses couloirs du métro totalement vides, Pékin, mégalopole chinoise de 20 millions d'habitants, a des airs de ville morte. La population s'est calfeutrée et les rares personnes qui prennent le métro subissent un contrôle de température. La caméra est malvenue, comme le montre un agent. En cette période de Nouvel An chinois, les centres commerciaux d'habitude bondés sont vides.
Une ville au ralenti
Les restaurants ouverts n'ont aucun client, d'autres ont carrément préféré baisser le rideau, comme des dizaines de magasins. "Je suis sûr que ça va affecter notre économie. C'est la fête du printemps, la période des vacances et il n'y a personne dans les rues de Pékin", explique l'un des rares passants. Même les touristes sont pris au piège, à l'image d'une Brésilienne qui explique ne pas pouvoir visiter les sites incontournables de la région, comme la Grande Muraille. Pékin vit au ralenti et dans l'angoisse du virus. Même dans les petites localités, la psychose se répand.
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