Cet article date de plus de quatre ans.

Coronavirus : l’OMS a "merdé", estime le secrétaire d’État américain Mike Pompeo

Le chef de la diplomatie des Etats-Unis pointe la "politisation" de l'OMS et désigne la Chine, qui a "caché" la situation sur le coronavirus.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Mike Pompeo à Washington, le 14 septembre 2020. (ERIN SCOTT / POOL / AFP)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a "merdé", a estimé le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, à propos de la gestion de la crise du coronavirus, mardi 15 septembre sur France Inter. "L’OMS a comme but d’éviter les pandémies. Et lorsque le Parti communiste chinois a véritablement caché ce qu’il se passait à Wuhan [la capitale de la province du Hubei considérée comme le foyer de l’épidémie], l’OMS n’a pas exigé que les Chinois soient soumis aux mêmes réglementations internationales. Elle ne l’a pas fait. Et c’est la raison pour laquelle les Etats-Unis sont très inquiets de la politisation de l’OMS", a déclaré le chef de la diplomatie américaine.

Le 7 juillet dernier, le président Donald Trump a officiellement lancé la procédure de retrait de son pays de l’OMS, qu’il accuse d’avoir tardé à réagir face à la pandémie. La notification sera effective au terme d’un délai d’un an. Les Etats-Unis sont le plus gros contributeur de l’organisation onusienne. Cette décision est intervenue alors que les relations ne cessent de se détériorer entre Chine et Etats-Unis sur fond de guerre commerciale et diplomatique croissante. 

Lundi, le gouvernement américain a annoncé lundi qu'il allait bloquer l'importation d'une série de biens originaires de la région chinoise du Xinjiang, accusant Pékin d'y avoir recours au "travail forcé" de la minorité musulmane ouïghoure. "Les États-Unis ont toujours été en faveur des droits humains, a assuré Mike Pompeo sur France Inter. On a toujours dit que lorsqu’ils sont en danger, qu’il est impossible de pratiquer sa foi ou tout simplement de pouvoir s’exprimer, c’est inacceptable. Nous espérons que d’autres États, surtout l’Europe, prendront les mêmes mesures."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.