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Coronavirus : "Nous saisissons la volonté d'une nouvelle souveraineté alimentaire", note la FDSEA après la visite d'Emmanuel Macron

Le chef de l'État a remercié mercredi les agriculteurs pour leur action dans la lutte contre l'épidémie. "Ces remerciements nous font chaud au cœur, maintenant on attend de voir", déclare le président d'une fédération syndicale d'exploitants agricoles.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Macron en visite mercredi 22 avril dans une exploitation agricole du Nord Finistère. (MAXPPP)

Emmanuel Macron a remercié "la ferme France", cette filière alimentaire déterminante selon lui, face à l'épidémie de coronavirus, lors de sa visite mercredi en Bretagne. Il a également félicité les salariés d'un supermarché "qui permettent de nourrir le pays". "Ces remerciements nous font chaud au cœur, maintenant on attend de voir" ce qu'il va se passer, a réagi jeudi 23 avril sur franceinfo Jean-Alain Divanac'h, président de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) du Finistère.

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"Nous recevons en tant qu'agriculteurs cette reconnaissance du président de la République très positivement, affirme le représentant. Elle nous vient à nous, à la chaîne agroalimentaire et c'est avec la logistique, les transports, les emballages, et toute la transformation que le président a remercié."

Indépendance alimentaire , "les agriculteurs sont prêts à relever ce défi"

Les agriculteurs attendent que la France ne soit pas "dépendante de fournisseurs lointains et parfois pas scrupuleux. Cela vaut dans le domaine de la santé mais aussi de l'alimentation. Nous saisissons aussi la volonté d'une nouvelle souveraineté alimentaire" exprimée par Emmanuel Macron."Les agriculteurs sont prêts à relever ce défi avec la tutelle de la Nation." 

Emmanuel Macron a évoqué des choses incohérentes, acceptées au nom de la mondialisation. "On le dit depuis longtemps, on a vu cette Politique agricole commune souvent bradée au gré de volonté de l'OMC ou d'accords bilatéraux. Les concessions faites sur l'agriculture ont souvent servi de monnaie d'échange sur d'autres activités. Maintenant on attend de voir", a expliqué Jean-Alain Divanac'h.

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