Coronavirus : un examen organisé en présentiel à Dijon crée la polémique
Alors que les universités sont fermées jusqu’à la fin du mois du janvier, à Dijon (Côte-d’Or), des partiels de médecine se sont tenus en présentiel, lundi 7 décembre. Une décision très critiquée.
Malgré la décision du gouvernement de maintenir la fermeture des universités françaises jusqu’à la fin du mois de janvier, un partiel de médecine a été organisé en présentiel à Dijon (Côte-d’Or), lundi 7 décembre. Un peu plus de 1 000 candidats ont ainsi été répartis dans dix amphithéâtres pour passer les épreuves. Les distances de sécurité ont été renforcées et les examens ont été condensés sur une journée, au lieu des deux habituels. À la fin, les candidats ont dû attendre leur tour pour sortir des amphithéâtres. "Même s’il y a les distances de sécurité, il y a toujours des risques", a toutefois estimé un étudiant à la sortie des épreuves.
Un taux d’incidence inférieur à la moyenne nationale
Des examens en distanciel ont été préconisés par plusieurs élèves, inquiets à l’approche des fêtes de fin d’année et des retrouvailles en famille, mais l’université de Bourgogne a mis en avant le faible taux d’incidence sur le campus pour les rassurer. "Au plus fort de la pandémie, nous étions entre 200 et 300 points inférieurs à la moyenne nationale, ce qui signifie que nos étudiants et nos personnels respectent très bien les consignes sanitaires", a assuré Vincent Thomas, président de l’université.
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