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Coronavirus : un "très haut plateau épidémique semble se dessiner" en France, selon le directeur général de la santé

Jérôme Salomon a également insisté sur le fait que "l'heure" n'était "pas au "déconfinement". Emmanuel Macron doit justement s'exprimer à ce sujet lundi soir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un hélicoptère du Samu sur le point de décoller de Périgueux (Dordogne), le 10 avril 2020. (ROMAIN LONGIERAS / HANS LUCAS)

"Un très haut plateau épidémique semble se dessiner. Nous devons absolument continuer à rester vigilants". Mise en garde du directeur général de la santé, samedi 11 avril, à l'occasion de son point quotidien. Jérôme Salomon a rappelé que "la pression hospitalière reste forte" en France, avec plus de 2 000 nouvelles hospitalisations liées à l'épidémie de coronavirus en 24 heures. 

Quelques heures avant l'allocution du chef de l'Etat qui devrait préciser lundi soir la durée de la prolongation au-delà du 15 avril du confinement, Jérôme Salomon a aussi tenu à rappeler que "l'heure" n'était "pas au 'déconfinement'". Elle est, selon lui "encore plus au respect strict du confinement, des gestes barrières, des gestes de distanciation physique et sociale".

Nous avons bien le temps de réfléchir aux modalité optimales de 'déconfinement', car aujourd'hui ce n'est pas d'actualité.

Jérôme Salomon, directeur général de la santé

lors de son point quotidien

Jérôme Salomon a aussi insisté sur le fait qu'il commençait "à y avoir de plus en plus de malades qui n'ont pas le Covid mais qui ont subi les conséquences de ce confinement prolongé du fait qu'ils n'ont pas osé aller voir leur médecin." D'où ce rappel qu'il s'est permis de faire : "Les personnes qui ont besoin d'un suivi et les personnes qui sont atteintes de pathologies chroniques doivent appeler leur médecin et si elles ont un rendez-vous dans le service hospitalier qui les suit, elles doivent y aller pour éviter d'avoir une aggravation de leur état", a conclu le directeur général de la santé.

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