Couvre-feu : une mesure difficile à vivre dans les petits villages
Le couvre-feu n'est pas vécu de la même manière en ville ou à la campagne : dans les villages, le café est souvent le lieu qui permet de consolider le lien social.
Depuis samedi 17 octobre, les 1 700 habitants de Corbreuse (Essonne) sont concernés par le couvre-feu. Désormais, le bar du village n'en est plus un ; le seul point de rendez-vous de la commune ne sert donc plus de boissons. Les habitués s'y rendent toujours pour le tabac, la presse et le tiercé, mais souffrent du manque de lien social. Une situation difficile pour le propriétaire de l'établissement. "C'est dangereux pour moi, pour mon commerce, pour mon métier", déplore Christophe Bailly.
"Ça va être très compliqué de pouvoir faire perdurer l'ensemble"
José Correia, maire SE de Corbreuse, lui aussi, s'inquiète pour l'avenir. "Avec cette crise sanitaire, ça va être très compliqué de pouvoir faire perdurer l'ensemble du centre-ville", regrette-t-il. Une situation d'autant plus difficile à vivre qu'à 25 km de là, à Gallardon (Eure-et-Loir), il n'y a pas de restrictions : la vie continue presque comme avant.
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