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Covid-19 : 21 élus de la Loire réclament des "moyens sanitaires militaires", l'ARS calme le jeu

Le directeur général de l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes a tenté de tempérer les velléités des élus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Yves Grall, directeur général de l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhone-Alpes à Saint-Etienne, le 9 octobre 2020. (MAXPPP)

L'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes se veut rassurante. L'organisme a assuré dimanche 25 octobre que la situation dans les hôpitaux de la Loire, l'un des départements les plus touchés par l'épidémie de Covid-19 avec un taux d'incidence "proche de 1 000", était "tendue" mais "sous contrôle".

"La situation est inquiétante, indiscutablement, et très tendue dans les hôpitaux mais nous la maîtrisons. Nous n'en sommes pas à appeler l'armée car nous faisons face", a martelé à l'AFP Jean-Yves Grall, le directeur général de l'Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans un courrier adressé jeudi à la préfète de la Loire Catherine Séguin, des maires de la vallée du Gier, dans le sud du département, ont demandé à l'État "l'installation de moyens sanitaires militaires pour pallier le manque de personnel soignant" dans la vingtaine de communes de ce territoire.

"Je comprends l'inquiétude des élus"

"Nous demandons à bénéficier d'une aide identique à celle qui a été apportée au printemps dernier à la région de Mulhouse au cœur de la crise : l'installation de moyens sanitaires militaires", écrivaient les 21 maires, réunis au sein du Syndicat intercommunal du Pays du Gier.

"Je comprends l'inquiétude de ces élus, qui réagissent à l'aune de l'augmentation actuelle. Elle est justifiée. Pour autant, le recours à l'armée n'est pas du tout d'actualité aujourd'hui. On n'en est pas là", insiste le directeur général de l'ARS. "Nous avons mis en place une organisation territoriale portée par le CHU de Saint-Étienne en notre nom, pour réunir l'ensemble des établissements privés et publics dans la prise en charge de cette vague", ajoute le Jean-Yves Grall.

Outre une augmentation des lits de réanimation et une "déprogrammation totale sur l'ensemble de la région des activités non urgentes", des transferts intra et extrarégionaux de patients atteints du Covid-19 ont débuté et seront à nouveau réalisés durant la semaine à venir, notamment vers la région Nouvelle-Aquitaine et vers la région Pays de la Loire. "Nous ne souhaitons pas attendre que le système soit saturé pour nous préoccuper des solutions", assure Jean-Yves Grall. "Nous prendrons d'autres dispositions si cela s'avère nécessaire".

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