: Vidéo Covid-19 à l'école : "Je ne suis pas parfait, je fais des erreurs", reconnaît Jean-Michel Blanquer
"Mais c'est important aussi de ne pas être dans des logiques de cristallisation excessive sur une personne", se défend le ministre de l'Éducation au lendemain de la grève nationale des enseignants.
"Je ne suis pas parfait, je fais des erreurs, je crois que c'est le propre de l'être humain, cela m'arrive évidemment et je n'ai aucun problème à dire que je suis désolé de certaines choses", reconnaît vendredi 14 janvier Jean-Michel Blanquer sur franceinfo au lendemain d'une mobilisation massive des enseignants contre la "pagaille" des proptocoles sanitaires. "Mais c'est important aussi de ne pas être dans des logiques de cristallisation excessive sur une personne", se défend le ministre de l'Éducation nationale.
"Je savais bien qu'il y aurait une mobilisation assez importante, j'en prends acte" et la "comprends pour l'essentiel, a indiqué Jean-Michel blanquer. On est tous lassés de ce virus, il est normal qu'à un moment donné, une lassitude s'exprime".
"Il y a le conseil de défense d'abord, ensuite on renvoie au Haut Conseil de la santé publique, cela donne un protocole général en population générale, puis nous le transposons pour que tout ça soit cohérent, a expliqué Jean-Michel Blanquer. Dans cette situation de crise sanitaire, nous sommes donc obligés parfois d'être extrêmement réactifs, d'aller vite, d'annoncer des choses peu de temps avant qu'elles s'appliquent."
"Il n'y a pas de clash" avec Olivier Véran
Ainsi, pour le ministre de l'Éducation "c'était extrêmement intéressant d'entendre le ministre de la Santé bien expliciter ce processus" lors de la réunion de jeudi soir. "C'est vrai que l'immédiateté médiatique ne permet pas toujours de tout expliquer comme il le faudrait", a-t-il regretté.
"Il n'y a pas de clash, il y a de la discussion",a-t-il par ailleurs assuré, en réponse à une question sur son échange musclé avec Olivier Véran, mercredi, avant le Conseil des ministres. Les ministères de la "Santé et [de l']Éducation, on se parle depuis le début de la crise, c'est même comme ça qu'on a réussi à maintenir les écoles ouvertes" et "il est normal que nous ayons des points de vue différents à plusieurs reprises, nous les avons toujours réglés avec beaucoup de cordialité", a-t-il insisté.
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