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Covid-19 à l'école : "La quantité de situations à gérer nous amène à nos limites", déplore un représentant des chefs d'établissement

Le secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale, Bruno Bobkiewicz, a affirmé ce dimanche sur franceinfo que 10% des enseignants sont absents ces derniers jours. Le taux d'absence des élèves, lui, grimperait à 15%. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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École primaire à Donzenac, en Corrèze (illustration), le 1er septembre 2020.  (STEPHANIE PARA / MAXPPP)

"La quantité de situations à gérer est un vrai casse-tête et nous amène à nos limites de compétences aujourd’hui", a déploré Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN), ce dimanche 9 janvier sur franceinfo. "Nous devons gérer des dizaines de cas tous les jours, des entrées et sorties", a précisé celui qui est aussi proviseur de la cité scolaire Hector-Berlioz de Vincennes, alors que des syndicats d'enseignants appellent à la grève jeudi 13 janvier dans les écoles, collèges et lycées.

"Si on ne veut pas fermer les écoles, il faut que chaque enseignant absent soit remplacé. Or, ce n’est pas le cas depuis la rentrée et autour de 10% des professeurs sont absents aujourd’hui", indique Bruno Bockiewicz, partisan des écoles ouvertes mais pas "à tout prix" et dans "n'importe quelle conditions". On compterait également "15%" d'absents parmi les élèves.

Un enseignant sur dix absent 

Quant aux difficultés de recrutement, elles sont particulièrement importantes dans le second degré, où les professeurs n'ont "jamais été remplacés" sur des périodes courtes et "ont du mal à l'être" sur des périodes longues, explique le secrétaire général du SNPDEN. "Nous avons un problème de vivier mais aussi, depuis plus longtemps, de crédits. Ils semblent avoir été débloqués à ce stade, mais maintenant il faut que cela se voit. Nous avons du personnel en liste complémentaire dans les concours, il faut déverrouiller toutes ces situations et faire en sorte que les moyens humains soient à la hauteur des besoins", plaide-t-il.

"Le personnel de direction que je représente vit sous tension et sous crise sanitaire depuis maintenant presque deux ans, rappelle encore Bruno Bockiewicz. L’idée de ne pas savoir à quel moment on va sortir du tunnel, c’est extrêmement démoralisant et très perturbant." 

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