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Covid-19 : "Ces fêtes de fin d'année doivent être une frustration" pour limiter l'épidémie, défend un infectiologue

"Il faut que chacun d'entre nous ait le bon sens de limiter le nombre de convives à un repas", plaide Jean-Paul Stahl qui affirme que c'est indispensable pour éviter une troisième vague.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une distribution de cadeaux de Noël dans une famille au temps du Covid-19 (photo d'illustration). (JEAN-FRANCOIS FREY / MAXPPP)

Aux réveillons de Noêl et du jour de l'An, "il faut se frustrer", défend lundi 7 décembre sur franceinfo Jean-Paul Stahl, professeur de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Grenoble, alors que le directeur de la santé, Jérôme Salomon, a indiqué que "l'objectif de passer sous la barre des 5 000 cas par jour" est encore loin.

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"Ces fêtes de fin d'année doivent être une frustration. C'est à cette condition qu'on pourra limiter le problème. Si on ne le fait pas, on aura une troisième vague", assure Jean-Paul Stahl. Selon lui pendant ces fêtes, "le vrai problème, c'est le repas familial".

Il est parfaitement bien montré maintenant que le repas est l'occasion majoritaire de contamination.

Jean-Paul Stahl

à franceinfo

"Il faut que chacun d'entre nous ait le bon sens de limiter le nombre de convives à un repas", plaide l'infectiologue. Il reconnaît que "c'est compliqué à Noël parce qu'on voudrait être nombreux et profiter en famille. Et le 31 décembre c'est encore pire".

L'infectiologue le martèle, "le virus continue à circuler. C'est absolument clair". "Pour l'instant, dans les hôpitaux, on a une tendance à la décrue du nombre de cas. C'est absolument vrai. Mais par contre, le virus continue à circuler, fait valoir Jean-Paul Stahl. Donc, s'il continue à circuler, il y aura de plus en plus de cas. S'il y a de plus en plus de cas, il y aura de plus en plus de personnes dans les hôpitaux, et de plus en plus de personnes dans les hôpitaux veut dire de plus en plus de décès."

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