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Covid-19 : l'impact de la 5e vague sur l'hôpital "va se poursuivre durablement jusqu'à mi-mars", selon le Conseil scientifique

"La réduction des contacts et la conservation des gestes barrières" doivent se poursuivre "durant les semaines qui viennent" pour venir à bout de la cinquième vague "qui n'est pas terminée", insiste le Comité scientifique.

Article rédigé par franceinfo
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Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, le 15 septembre 2020. (THOMAS SAMSON / AFP)

Alors que la moyenne de contaminations quotidiennes au Covid-19 n'a jamais été aussi élevée depuis le début de la pandémie, le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, ont présenté, jeudi 20 janvier, le calendrier retenu par le gouvernement pour une levée progressive des dernières restrictions. La cinquième vague Covid-19 liée au variant Omicron n’est pas terminée et son impact sur le système de soins "va se poursuivre durablement jusqu'à mi-mars", alerte le Conseil scientifique dans son dernier avis en date du 19 janvier mais réactualisé jeudi. 

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Neuf à 14 millions de Français "pourraient avoir déjà été infectés par ce variant" depuis son émergence début décembre 2021. Les formes cliniques graves restent cependant "moins importantes", confirme le Conseil scientifique. Il précise que l'impact sur le système de soins pourrait être contenu dans les deux prochains mois "si, et seulement si, la réduction des contacts et la conservation des gestes barrières se poursuivent durant les semaines qui viennent". Actuellement, près de 4 000 patients Covid-19 sont hospitalisés en soins critiques.

La situation "possiblement liée à la reprise de la vie scolaire"

L'épidémie reste à un niveau très élevé en France, une situation "possiblement liée à la reprise de la vie scolaire", précise le Conseil scientifique, qui recommande d'allouer "des moyens supplémentaire" pour "renforcer les protocoles sanitaires de prévention et dépistage des infections en milieu scolaire et dans les crèches". Au niveau national, il faut également "poursuivre la stratégie actuelle sur l’utilisation large des tests", selon le Conseil, mais aussi "optimiser la mise en place des antiviraux par voie oral qui peuvent profondément modifier la gestion de crise pour non-vaccinés."

L'un des enjeux majeurs de cette période est aussi de "limiter les déprogrammations chirurgicales et médicales". En cela, "le partenariat public/privé est un élément important de la réponse" explique le Conseil scientifique.

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