Cet article date de plus de deux ans.

Covid-19 : le RN votera contre le pass vaccinal, estimant que "la course à l'enfermement a une limite", indique Sébastien Chenu

Le porte-parole du Rassemblement national appelle le gouvernement à "changer de braquet" face au Covid. "Nous, on pense qu'il faut vivre avec le virus."

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Sébastien Chenu, porte-parole du rassemblement nationale, le 4 mai 2021. (JOEL SAGET / AFP)

"Nous avions voté contre le pass sanitaire, nous allons voter contre le pass vaccinal", a indiqué Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national (RN), lundi 3 janvier sur France Inter alors que l'examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal débute à l'Assemblée nationale.

>> Covid-19 : le pass vaccinal arrive à l'Assemblée nationale. Suivez notre direct sur la pandémie de Covid et ses conséquences

Le député du Nord a promis de "défendre et de proposer un certain nombre d'amendements" pour "faire évoluer le texte qui sera de toute évidence voté par la majorité". "Nous allons essayer de nous battre sur la suppression de ce pass vaccinal, sur la possibilité de la gratuité des tests et des autotests et sur la suppression des contrôles d'identité en dehors des personnes assermentées", a assuré Sébastien Chenu.

Selon lui, "le gouvernement s'est trompé de stratégie", "il s'est beaucoup agité mais a finalement peu agi".

"La stratégie vaccinale n'est pas la seule réponse possible."

Sébastien Chenu, porte-parole du RN

à franceinfo

"Le vaccin est une arme de protection individuelle mais pas collective", assure Sébastien Chenu. "La course à l'enfermement a une limite et nous pensons qu'il faut changer de braquet", a ajouté Sébastien Chenu. "Nous, on pense qu'il faut vivre avec le virus", a-t-il répété. Le porte-parole du RN a par ailleurs suggéré de "cibler les Français les plus fragiles", "les personnes à risques et non pas contraindre tous les Français". Il a également rappelé la nécessite de "mettre l'hôpital public au centre des préoccupations", dénonçant "des leviers que le gouvernement n'a pas voulu activer" ainsi que son "manque d'anticipation".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.