Covid-19 : les hôpitaux privés débloquent des lits
Les médecins le répètent : il n'y a pas de lits de réserve. Alors, pour faire face à un afflux plus fort de cas de Covid-19, les cliniques et hôpitaux privés semblent prêts à participer à l'effort collectif.
La situation dans les hôpitaux devient tendue avec la hausse croissante des cas de Covid. Aujourd'hui, 30 % des réanimations sont prises en charge dans le privé, des établissements qui parviennent à se coordonner avec les hôpitaux publics, ce qui n'était pas le cas au printemps dernier au plus fort de la première vague. "On s'est un peu étonné de ne pas être sollicité par les ARS et par le public. Il avait pris l'habitude de travailler seul. Il a fallu une quinzaine de jours pour que le public se rende compte que nous existions et fasse appel à nous", précise Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'hospitalisation privée.
1 000 lits supplémentaires
Ce sont désormais les agences régionales de santé qui arbitrent et repartissent les patients. D'autres lits pourraient être débloqués dans le privé si la seconde vague s'intensifie. "Sur le territoire, une centaine d'autorisations de réanimation temporaires dérogatoires ont été attribuées par les ARS, ce qui fait à peu près 1 000 lits", ajoute Lamine Gharbi. Pour cela, il faudra en revanche déprogrammer d'autres opérations en chirurgie ou en médecine. Les médecins généralistes sont aussi mobilisés pour désengorger les hôpitaux mais demandent des moyens.
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