Covid-19 : les variants brésilien et sud-africain sont-ils de moins en moins présents en France ?
Le Premier ministre Jean Castex a affirmé dimanche 25 avril que les variants brésilien et sud-africain du Covid-19 étaient "très peu nombreux sur le territoire national" et "ont même tendance ces dernières semaines à régresser". Une annonce qui ne correspond pas aux chiffres officiels de Santé publique France.
À l’occasion d’un déplacement à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (Val d’Oise) dimanche 25 avril, le Premier ministre Jean Castex a déclaré que les cas de variants brésilien et sud-africain du Covid-19 seraient "très peu nombreux sur le territoire national". Il a ajouté qu’ils "ont même tendance ces dernières semaines à régresser". Pourtant, les dernières tendances laissent penser le contraire.
Des hausses inquiétantes dans plusieurs départements
Les paroles du chef du gouvernement ne semblent pas en adéquation avec les chiffres officiels. Selon les informations publiées par Santé publique France, la part des variants sud-africain et brésilien dans les contaminations au Covid-19 a baissé dans un premier temps mais une hausse est constatée depuis le début du mois d’avril dans de nombreux départements. Ils représentent désormais 9% des contaminations en Île-de-France. Ce taux monte à 27,1% en Haute-Saône, 21,8% en Creuse, 16,4% en Moselle ou même à 13,2% dans les Vosges.
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