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Covid-19 : "Normalement, le système de soins va tenir", face à la septième vague, estime le président du Conseil scientifique

Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a assuré, sur France Inter lundi 11 juillet, que "l'impact sur le système de soins sera relativement modéré".

Article rédigé par franceinfo
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Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, invité de France Inter, lundi 11 juillet (FRANCEINFO)

"Normalement, le système de soins va tenir par rapport à cette vague du BA.5", a déclaré le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, lundi 11 juillet sur France Inter, à propos de la septième vague du Covid-19 en cours. Selon lui, "il va y avoir de la tension, mais je ne pense pas qu'il y ait autre chose que de la tension".

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"On a un système hospitalier qui est fatigué", a constaté Jean-François Delfraissy, et, avec les vacances, "on va avoir des répartitions qui vont être différentes, c'est-à-dire qu'on va avoir beaucoup de mouvements de population sur, par exemple, la côte, le Languedoc, le littoral du Sud-Ouest". Dans le même temps, "on a un virus qui va continuer à circuler et une offre de soins qui va être faible parce qu'il y aura" des soignants "en vacances" et d'autres "qui vont être contaminés".

"On va avoir un impact sur le système de soin qui va être plutôt fin juillet mais qui pourrait être maîtrisé", a aussi déclaré le président du Conseil scientifique. Ainsi, "les dernières données à la fois sur le taux de séropositivité [tests positifs], sur un certain nombre de marqueurs précoces, suggèrent qu'il y a une forme de ralentissement qui est en train de se produire en région parisienne, qui a été la région initialement la plus touchée par le variant BA.5". Cela "pourrait indiquer qu'on aurait peut-être un pic, en tout cas en région parisienne, qui puisse être atteint dans la semaine prochaine".

"La vague est partie, là, maintenant, et quelles que soient les décisions qui vont être prises" pour y faire face, a estimé Jean-François Delfraissy, alors qu'il était interrogé sur un éventuel retour de l'obligation de porter le masque dans les transports. Cela dit, "la contrainte de porter le masque n'est pas si majeure que ça".

"Il faut voir que les mesures qui peuvent être prises maintenant en termes de précaution ont un impact au niveau individuel mais relativement modéré en termes de population",a-t-il souligné.

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