Crise économique : "Il faut conditionner les aides d’État à des objectifs sociaux et écologiques", affirme Adrien Quatennens (LFI)
Adrien Quatennens, député LFI du Nord, est l’invité des "4 Vérités", vendredi 12 juin.
Alors qu’un Conseil de défense doit se tenir à l’Elysée, vendredi 12 juin, des mesures sont attendues, comme un assouplissement des règles concernant la réouverture des écoles. "Le virus circule moins et on doit pouvoir imaginer que la vie reprenne, mais toujours avec la vigilance la plus absolue. Nous devons nous habituer avec ce virus pendant un certain temps", explique Adrien Quatennens, député LFI du Nord et invité des "4 Vérités", vendredi 12 juin.
Pour l’heure, il ne semble pas qu’il y ait de deuxième vague en vue. "Par contre il y a une deuxième vague qui, elle, est inévitable et qui a déjà commencé : c’est la deuxième vague économique et sociale. Et nous attendons qu’Emmanuel Macron réponde à celle-ci, avec des paramètres qui ne soient pas les mêmes qu’avant la crise", indique le député LFI du Nord.
S’interroger sur les modes de production
"Tout ce qui a été fait pour préserver l’emploi, je pense au dispositif de chômage partiel, était absolument nécessaire et nous le saluons. Mais quand Emmanuel Macron veut relancer la machine, nous nous interrogeons. Quel type de machine faut-il relancer ? N’est-ce pas l’occasion de nous interroger sur nos modes de production, d’échange, de consommation ?", veut croire Adrien Quatennens.
Que propose LFI sur les licenciements, alors que l’octroi de prêts par l’État a été décidé, notamment pour Renault ou Air France ? "Il faut impérativement conditionner l’argent public et les aides d’État à des objectifs sociaux et écologiques. On ne peut pas tolérer que des milliards soient dilapidés comme cela et qu’ensuite les entreprises continuent des plans sociaux avec pour seul objectif d’améliorer leur profit et leur financement", juge l’élu.
Les policiers sont en colère contre Christophe Castaner, qu’ils accusent de les avoir lâchés, alors que ce dernier évoquait des sanctions en cas de soupçons de racisme dans la police. "Quand un policier frappe un homme à terre, traite de 'sale bougnoule' ou de 'sale pédé' un citoyen, il n’a rien à faire dans les effectifs de la police républicaine", affirme Adrien Quatennens.
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