De l'Italie à la Suisse, le coronavirus inspire les musiciens
En Italie, en Suisse, aux Etats-Unis, le coronavirus inspire des chansons ou des compositions inédites
En Suisse, spectacle et match "Sans public" sur la RTS
L'équipe de l'émission 120 minutes, diffusée sur la RTS (Radio Télévision suisse) a parodié la chanson de Georges Brassens Les amoureux des bancs publics. Ca devient Sans public et c'est très drôle. "C'est par sécurité que Berne a décidé d'en faire toute une histoire en interdisant tous les trop grands rassemblements" : un chanteur raconte qu'il a fait son concert devant une salle vide. Pareil pour une équipe de hockey sur glace qui joue un match "sans public". Pour finir, un prêtre chante qu'il doit prendre quelques précautions mais qu'il doit "bien avouer que de toute façon à l'église y a de moins en moins de public, mais ça pourrait changer très très vite, si on trouve pas de vaccin".
En Italie, rock contre le Coronavirus
Avec My Corona, les Italiens de Rimbamband ont parodié My Sharona (1979), célèbre titre du groupe américain The Knack. Ils commencent par un choeur de toux énergique : "Si je tousse en public, j'ai l'impression d'être un criminel... Je suis en quarantaine avec ma femme... Les supermarchés sont tout vides, il n'y a qu'une bouteille de bière Corona... Il suffit de faire un peu attention, pas de panique, restons calmes..." Précisons que la vidéo a été postée le 27 février, avant que toute l'Italie soit en confinement total.
Et vademecum contre la contagion
Depuis, les mêmes ont commis une autre vidéo réjouissante sur les mesures à prendre pour ne pas transmettre le virus. Elle se passe de traduction.
Vidéo maison depuis Palerme
Plus sérieux, le Palermitain Corrado Nitto, s'est occupé, confiné chez lui, à parodier la célébrissime chanson de Fabrizio de André, Bocca di Rosa. L'original raconte l'arrivée dans un village d'une jeune femme qui fait tourner la tête de tout le monde. Corrado Nitto raconte, lui, l'arrivée du coronavirus en Italie, apporté par un "type revenu d'un voyage en Chine".
"Ils l'appelaient coronavirus, il faisait peur", commence la chanson, qui rappelle les mesures de précaution nécessaires, raconte les fermetures d'écoles et de lieux de spectacles et les "idiots et irresponsables" qui se massent dans les trains et portent la contagion au village (allusion aux méridionaux qui travaillent dans le nord et ont pris les trains d'assaut). "Restons unis et je suis convaincu que nous y arriverons", conclut la chanson. C'est efficace, la voix est jolie. Corrado Nitto a raconté à la presse qu'il ne s'attendait pas à un tel succès avec cette petite vidéo maison.
Etude pour piano et lingette désinfectante
On aime bien aussi celle-ci, qui relève de la musique contemporaine : Coronavirus, étude pour piano et lingette désinfectante, sans paroles mais avec partition. Surgie il y a quelques jours sur Youtube, elle n'est pas seulement devenue un tube, c'est désormais un standard : tutoriels et différentes versions se multiplient déjà sur internet.
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