Coronavirus : "Personne n’est à l’abri d’une troisième vague", estime Stanislas Guerini (LREM)
Stanislas Guerini, député et délégué général de La République en marche, est l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 11 décembre.
Ne risque-t-on pas d’assister à un nouveau rebond de l’épidémie, malgré les mesures de déconfinement plus strictes annoncées hier, jeudi 10 décembre, par le Premier ministre ? "Il y a toujours un risque que cette épidémie reprenne, regarder ce qu’il se passe dans les pays voisins, beaucoup de pays connaissent une troisième vague, personne n’est à l’abri. Depuis le début de cette crise, le gouvernement doit choisir entre la moins mauvaise de deux solutions. Hier il y a des choix qui ont été faits, des choix courageux, qui sont durs à entendre, quand il s’agit de la culture ou de sacrifier la soirée du réveillon", explique Stanislas Guerini, député et délégué général de La République en marche, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 11 décembre.
Théâtres et cinémas ne rouvriront pas avant le 7 janvier. "Avoir des files d’attente dans les cinémas, des files d’attente dans des musées, augmentait le volume de déplacement de la population, cela ce n’était pas responsable, donc on demande cet effort supplémentaire", précise Stanislas Guerini.
Casseurs : "Les premiers qui en pâtissent, ce sont les manifestants eux-mêmes"
Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, est mis en cause par une commission d’enquête du Sénat sur l’action qu’il a pratiquée en 2018 lorsqu’il s’agissait de renouveler le stock des masques. Est-il responsable de la pénurie de masques ? "Je lui fais confiance. Il faut de la transparence. Y en a-t-il ? Je le crois", précise Stanislas Guerini.
Une manifestation doit avoir lieu, sauf à Paris, contre la proposition de loi sur la "sécurité globale". Faut-il changer la loi pour empêcher les casseurs de sévir ? "Oui. Quelle démocratie peut accepter que des gens s’organisent, s’entraînent, s’équipent, s’arment, pour venir casser, voire pour venir tuer ? Nous devons prendre des mesures pour faire en sorte que ces individus, qui sont souvent identifiés, ne puissent pas participer. Ce ne sont pas des manifestants, ils n’ont pas de mots d’ordre, pas de revendication. Les premiers qui en pâtissent ce sont les manifestants eux-mêmes parce qu’aucun message ne peut être passé à cette occasion", conclut Stanislas Guerini.
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