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Masque obligatoire dans les lieux publics clos : "Nous ne souhaitons pas que le commerçant se transforme en policier", affirme le directeur de l'Alliance du commerce

Au sujet de l'amende en cas de non-respect du port du masque, Yohann Petiot a dit "ne pas souhaiter non plus que le commerçant soit tenu pour responsable" et qu'il ait "à la payer".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La boutique d'un caviste à Paris. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

À quelques heures de l'entrée en vigueur de l'obligation du port du masque dans tous les lieux publics clos, Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du commerce, a fait "appel au civisme des Français", sur franceinfo dimanche 19 juillet. "Nous ne souhaitons pas que le commerçant se transforme en policier", a-t-il déclaré.

Selon Yohann Petiot, les Français "comprennent très bien la situation et que l'épidémie risque de repartir". "Personne ne veut un nouveau confinement, estime le directeur général de l'Alliance du commerce. Dans les transports, une habitude a été prise, les voyageurs viennent avec leurs propres masques. Il faut que demain cette habitude soit également prise dans les commerces", a-t-il réclamé.

Une mesure "plutôt bien accueillie" par les commerçants

Au sujet de l'amende en cas de non-respect du port du masque, Yohann Petiot a dit "ne pas souhaiter non plus que le commerçant soit tenu pour responsable et à payer cette amende. Son rôle est d'informer. (…) Nous ne souhaitons pas, en effet, que l'amende soit applicable pour le commerçant". Il affirme que l'obligation du port du masques pour les clients "a été plutôt bien accueillie" par les professionnels.

C'est une mesure qui va amener à rassurer tout le monde, aussi bien les salariés que nos clients.

Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du commerce

à franceinfo

Le directeur général de l'Alliance du commerce assure que les commerces vont prendre la mesure "au sérieux" car "il n'y aurait rien de plus dramatique que d'obliger demain à un confinement et à refermer tous les commerces. Je crois que tous les commerçants aujourd'hui, après deux mois de fermeture, savent l'impact que cela aurait sur leur activité", a insisté Yohann Petiot.

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