Les épreuves du bac n'auront pas lieu en juin "dans les conditions habituelles", confirme Edouard Philippe
Le Premier ministre a fait cette annonce, jeudi soir, dans le cadre d'une émission spéciale sur TF1 et LCI.
Ce qu'il faut savoir
C'est désormais une certitude : en raison de l'épidémie de coronavirus, les épreuves du bac 2020 "ne pourront pas se dérouler au mois de juin dans les conditions habituelles". Edouard Philippe a indiqué que plusieurs scénarios allaient être étudiés. Le Premier ministre est l'invité d'une émission spéciale sur TF1 et LCI, jeudi 2 avril.
Des lits en plus à Créteil. Voilà qui devrait soulager les hôpitaux d'Ile-de-France en première ligne dans la gestion de l'épidémie de coronavirus. Un plateau "ultra-moderne" va être ouvert dans les prochains jours à l'hôpital Henri-Mondor situé à Créteil (Val-de-Marne), près de Paris. Proposant 86 places supplémentaires, la structure sera opérationnelle "mi-avril", a annoncé Edouard Philippe.
Le Premier ministre en première ligne. Edouard Philippe a répondu, mercredi soir, à la mission d'information de l'Assemblée nationale, pendant plus de trois heures. Au cours de cette crise sanitaire, il est déjà apparu aux journaux télévisés de 20 heures sur France 2 (17 mars), TF1 (23 mars) et a donné une conférence de presse précédée d'une heure d'exposé pédagogique (28 mars).
Face à des soignants. L'émission de jeudi soir doit durer au moins une heure trente. Le Premier ministre doit répondre à des "questions de Français", selon le directeur de l'information du groupe TF1 Thierry Thuillier. Il échangera également avec des soignants.
Tenter de rassurer face aux polémiques. "On ne sait pas tout", a admis Edouard Philippe mercredi, estimant que les responsables politiques "doivent expliquer qu'ils sont tenus de prendre des décisions sur le fondement d'informations parfois incomplètes et contradictoires". Les sujets de controverse ne manquent pas : la question de la pénurie de masques en France ne cesse de faire couler de l'encre, la mise en place d'un confinement strict après le premier tour des élections municipales fait toujours débat, la stratégie française sur les dépistages, les études sur le recours à la chloroquine, demeurent très discutées.