Covid-19 : après les violences en Guadeloupe, 31 personnes ont été interpellées
C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Intérieur, samedi, à l'issue d'une cellule interministérielle de crise, précisant que cinq déferrements avaient déjà eu lieu.
Ce qu'il faut savoir
Gérald Darmanin a réaffirmé la "fermeté de l'Etat", samedi 20 novembre, face aux violences en Guadeloupe. Alors que la mobilisation contre le pass sanitaire a donné lieu à de nouveaux troubles dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 novembre, le ministre de l'Intérieur a annoncé que 31 personnes avaient été interpellées et que cinq déferrements avaient déjà eu lieu, à l'issue d'une cellule de crise interministérielle. Suivez la situation dans notre direct.
Trente-et-une personnes interpellées. Le précédent bilan était de 29. Le ministre de l'Intérieur a précisé que cinq déferrements avaient déjà eu lieu. Des policiers et gendarmes ont été visés par des tirs. Des commerces ont été pillés.
Envoi de 50 agents du GIGN et du Raid. La mobilisation lancée il y a cinq jours par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19 se double désormais de violences commises par des émeutiers. Le gouvernement avait déjà haussé le ton en annonçant l'envoi de 200 policiers et gendarmes. Gérald Darmanin a annoncé, samedi soir, que 50 agents du GIGN et du Raid étaient envoyés en Guadeloupe.
Un couvre-feu nocturne imposé. Le préfet de Guadeloupe a décidé d'instaurer un couvre-feu de 18 heures à 5 heures du matin. Cette décision a été prise en raison "des mouvements sociaux en cours et des actes de vandalisme", précise le communiqué de la préfecture, qui précise que la mesure durerait jusqu'au 23 novembre.